MGG / Actualités jeux vidéo / League of Legends (LoL) /

Miracle run de MAD Lions KOI en LEC, comment expliquer cette transformation en quelques jours à peine ?

Miracle run de MAD Lions KOI en LEC, comment expliquer cette transformation en quelques jours à peine ?
0

Parmi les équipes qualifiées pour les playoffs du championnat, les MAD Lions faisaient un peu figure de petit Poucet. La formation espagnole vient pourtant de réussir à se hisser en finale du LEC avec la manière, déjouant tous les pronostiques.

Miracle run de MAD Lions KOI en LEC, comment expliquer cette transformation en quelques jours à peine ?

Avec un seul vétéran du LEC, les MAD Lions KOI ne partaient pas favoris en début de split. Pour beaucoup d'observateurs, l'équipe avait un certain potentiel, ayant recruté certaines stars de la LVP (ligue nationale espagnole) notamment le trio des Movistars Riders (Fresskowy, Supa, Alvaro) et le toplaner des Bisons Myrwn. Tous ces joueurs ont de l'expérience derrière eux, avec des carrières ayant toutes commencées il y a environ 5 ans, mais jusqu'à présent, aucun d'eux n'avaient été spécialement pressenti pour intégrer l'élite européenne. Si personne ne voulait les enterrer prématurément, presque tout le monde estimait qu'ils auraient probablement besoin d'un split ou deux pour montrer leur réel potentiel. Seulement, les Lions ne sont pas patients.

MAD Lions KOI en saison régulière

Très vite, les MAD Lions arrivent à trouver un style de jeu qui leur corresponde. Myrwn impressionne particulièrement observateurs et joueurs, se montrant très largement capable de tenir tête aux cadors du LEC. Difficile cependant de le placer directement parmi les meilleurs, vu que de leur côté des joueurs comme Irrelevant, Adam ou BrokenBlade sont également très impressionnants. Néanmoins Elyoya parvient à construire le jeu en jouant particulièrement autour de sa toplane en early game. Les deux joueurs deviennent très vite le moteur des MAD, et quand ils sont bien dans leur game, le match tourne généralement en la faveur des Lions.

De leur côté, Supa et Alvaro sont également une bonne surprise. Bien que n'étant pas aussi dominants que Myrwn sur sa toplane, ils parviennent à tenir tête à leurs adversaires en phase de lane, et jouent plutôt bien les teamfights. La botlane MAD est donc solide, à défaut d'être flamboyante. Il faut en plus reconnaître qu'ils n'ont pas souvent des lanes gagnantes sur le papier, Alvaro devant souvent partir sur un champion pouvant servir de frontlane pour qu'Elyoya puisse jouer un bruiser en jungle et Myrwn un carry toplane. L'équipe trouve donc son équilibre, sans pour autant rejoindre les favoris de la compétition.

Le réveil de Fresskowy en playoffs

Elyoya - League of Legends
Elyoya

Malgré des performances encourageantes, les MAD semblent avoir une énorme faiblesse : Fresskowy, leur midlaner n'a pas convaincu. Il a plus souvent été dominé que le contraire, et n'a jamais réussi à faire la différence en saison régulière. Cela handicapait énormément les MAD, l'équipe comptant beaucoup sur Elyoya pour dicter le rythme de la partie, ce qui est très compliqué à faire pour un jungler quand ton midlaner n'arrive jamais à avoir la prio mid.

Seulement les choses changent en playoffs. Fresskowy parvient non seulement à tenir tête à ses adversaires directs, mais il devient également une véritable menace en teamfight. Il n'est pas d'un seul coup devenu le meilleur midlaner du LEC, mais en montant son niveau de jeu d'un cran, il permet à son équipe de pouvoir beaucoup mieux jouer sur la carte, ce qui se conclut par une hausse générale du niveau de l'équipe. Néanmoins, la progression fulgurante du seul joueur non espagnol de l'équipe n'explique pas tout.

Un temps d'avance sur la meta ?

L'empêcheur de jouer en rond - League of Legends
L'empêcheur de jouer en rond

Les MAD ont certes perdu leur premier BO des playoffs contre Fnatic, mais l'équipe voulait tenter des choses. Elyoya a tenté une Bel'Veth jungle peu convaincante en première manche, tandis que lors de la seconde, Fresskowy se troue totalement sur sa Akali, condamnant son équipe au Loser Bracket. Cependant plusieurs choses apparaissent lors du match suivant contre Giants : la possibilité de flex Akali top ou mid pour les MAD, un Freeskowy qui se révèle excellent sur Karma, et le Braum d'Alvaro.

Les Lions continuent de sortir le champagne contre Vitality : Myrwn révèle qu'il excelle sur Twisted Fate, le nouveau pick top meta chez les pros, tandis que Fresskowy peut de nouveau sortir sa Taliyah, la championne étant redevenue meta sur le patch. Cela permet aux MAD Lions de pouvoir jouer sur les sidelanes, et d'éviter les teamfights qu'ils ne souhaitent pas prendre. Très peu d'équipes parviennent à bien jouer avec ce style de jeu, et personne ne semble avoir trouvé comment les contrer. Fnatic puis BDS ont également fait les frais de cette tactique, ne parvenant pas à trouver de bonnes réponses.

Myrwn continue d'impressionner en trouvant de bonnes réponses top en sortant un Varus contre le Jayce d'Oscarinin, et les nouvelles options des MAD forcent leurs adversaires à adapter leurs drafts, ce qui ouvre des fois d'autres champions comme le Ivern d'Elyoya, généralement permaban contre les Lions. Les MAD ne jouent pas que les champions meta, ils ont des réponses qui leur sont propres et qui sont terriblement efficaces dans la meta actuelle. L'équipe a bien sûr bénéficié de petits coups de pouces du destin, comme le fait de tomber sur deux des équipes les moins fortes du Loser Bracket pour leurs premiers matchs, ainsi que de l'absence d'Adam chez BDS (pour des raisons encore inconnues). Néanmoins leur victoire contre Fnatic ne doit rien au hasard, et même si il est vrai qu'Humanoid et ses mates n'ont pas montré leur meilleur visage, les MAD Lions ont confirmé tout leur talent. Ils seront sans aucune contestation possible l'une des équipes qu'il faudra surveiller de près lors du Spring Split. Il est quand même encore trop tôt pour faire d'eux un des favoris du LEC, l'équipe devant encore confirmer qu'elle peut répéter ce genre d'exploit dans n'importe quelle meta.

"C'est la pire communauté", le propriétaire de cette célèbre équipe n'en peut plus des joueurs LoL

La communauté League of Legends n'a pas bonne réputation. Une situation qui n'est malheureusement pas due à la majorité des joueurs, mais à un petit groupe d'horribles individus qui pourrissent nos games. Et même le propriétaire de cette équipe esport n'en peut plus.

0
PH V
Waulk  - Rédac freelance, responsable jeux de combat

LP,LP,F,LK,HP

Si il y a un problème, Mortobato.

L'actu

En Continu

15:30 MSI 2024 : Flyquest et T1 réussissent leur entrée dans le tournoi !
21:30 C'est un des changements dont League of Legends avait le plus besoin, et très bonne nouvelle ça pourrait enfin arriver sur le jeu !
20:59 LoL — Patch notes 14.9 : Mise à jour visuelle de Lee Sin et nerfs en pagaille
18:00 Ce grand père a plus de 60 ans, il joue à League of Legends, et il est devenu le plus gros cauchemar de Riot Games !
14:35 LoL : La Prime League remporte les EMEA Masters, un bilan catastrophe pour la LFL ?
11:15 Preview MSI : La LPL peut-elle réussir à défendre son titre ?
21:00 Elle se fait licencier par Riot Games avant de retravailler sur LoL dans la même journée, et on vous explique comment cela est possible
12:40 EMEA Masters Spring : La LFL ne rejoindra pas la Prime League en finale des EMEA Masters !
12:00 Preview MSI : G2 Esports, unique espoir de l'Europe ?
20:02 Un joueur pro LoL se fait suspendre après un comportement inaproprié avec une peluche lors d'un stream

Articles

recommandés

LoL — Patch notes 14.8 : Le patch du MSI 2024 !
LCK Spring Split : Une finale qui entre dans la légende !
Après plus de 14 ans, Riot Games régle enfin l'un des plus gros problèmes de LoL

Guides

à découvrir

League of Legends : Tier List des champions en Saison 13
Guide pour Ahri Mid en S13
Guide pour Ashe ADC en S13