La France est le plus gros consommateur de manga au monde après le Japon, et les français sont aussi de grands fans d'animes.
Pourtant, l'industrie pourrait bien être en danger alors que des personnalités très importantes du domaine expliquent que les prochaines années pourraient être très sombres pour l'animation.
Un très gros problème pour l'animation japonaise ?
Vous ne connaissez peut-être pas Terumi Nishii, mais elle a été directrice d'animation pour des œuvres très connues comme Jojo ou plus récemment Jujutsu Kaisen en plus de dizaines d'autres projets.
Très connue dans le domaine, l'artiste est une fervente défenseuse de l'animation japonaise.
C'est sur son compte X (twitter) que Nishii a posté un message (qu'elle a depuis supprimé) dans lequel elle expliquait que l'avenir de l'animation japonaise est menacé.
Elle parle ici de l'animateur en charge des épisodes de la série originale de Sailor Moon, et pilier de l'animation japonaise.
Pour Nishii, lorsque les grands artistes de sa génération partiront à la retraite, la relève ne sera pas au rendez-vous.
De la concurrence aux animateurs japonais ?
Nishii est d'ailleurs membre de la NAFCA (Nippon Anime & Film Culture Association) qui vise à protéger le savoir-faire japonais de menaces comme la sous-traitance par exemple, mais aussi de l'exploitation des animateurs.
Nishii n'est pas la seule à être inquiète, Masao Maruyama, fondateur du titan de l'anime japonais, MAPPA, avait aussi parlé de problèmes de ce type il y a quelques mois.
Il expliquait alors que si rien n'était fait pour entraîner une nouvelle génération d'animateurs, la Chine dominerait le marché japonais, car eux, travaillent déjà sur le sujet.
Les plus grandes têtes de l'animation semblent aller dans le même sens et pourtant les studios n'avancent pour eux pas dans le bon sens. Un problème de taille qui pourrait secouer l'industrie si rien n'est fait.