Le patron de longue date de l'éditeur et développeur Activision Blizzard, responsable notamment de la série Call of Duty, World of Warcraft, ou encore Diablo 4, a récemment accepté de rester à la tête de l'entreprise jusqu'à la fin de l'année à la suite de l'acquisition de la société par Microsoft.
Une carrière houleuse
Bobby Kotick a été PDG d'Activision de 1991 à 2008, pour devenir par la suite PDG d'Activision Blizzard de 2008 à aujourd'hui, dans le cadre de la fusion d'Activision et de Vivendi Games.
Bien qu'il ait contribué à mener Activision Blizzard vers de grands succès commerciaux au cours de sa carrière, la réputation de Kotick, et par conséquent celle de l'entreprise, a beaucoup souffert des nombreux scandales de harcèlement sexuel et de discrimination. Malgré ces ombres au tableau, Bobby Kotick bénéficie d'un traitement plus que favorable de la part de la compagnie, puisqu'il est protégé en cas de changement de direction. En effet, il devrait être grassement compensé financièrement lorsque quelqu'un d'autre prendra sa place.
En plus de cette compensation, Bobby Kotick, étant actionnaire majoritaire de la société, a touché une somme rondelette suite à l'acquisition d'Activision Blizzard par Microsoft, transaction qui s'élève à 69 milliards de dollars.
Aujourd'hui, il semblerait que Mr Kotick ait trouvé comment investir son portefeuille, et ce n'est pas dans le jeu vidéo, mais dans le football.
West Ham United
Selon Sean Whetstone, journaliste spécialiste de West Ham, Kotick pourrait être intéressé par un investissement dans l'équipe de football anglaise West Ham United. D'après lui, un "nouveau nom" — celui de Bobby Kotick donc — avait été proposé pour acquérir les 10 % de parts détenues par la famille Gold qui ont été mis en vente après le décès du coprésident du club David Gold.
La nouvelle ne semble pas surprendre les insider du club de West Ham United, puisque de nombreuses équipes de Premier League sont devenues populaires auprès des investisseurs américains. En effet, les clubs d'Arsenal, Chelsea, Manchester, Aston Villa, Liverpool, Fulham, et bien d'autres sont tous détenus (en partie ou dans leur totalité) par des investisseurs américains.