Photo : LoL Esports
Les fêtes de fin d'année pointent le bout de leur nez et en Europe, le LEC est arrêté depuis déjà de très longues semaines. Tout le monde est parti en vacances et la Faille de l'Invocateur sonne bien vide. La dernière fois que le studio berlinois a vu une compétition, ce n'était même pas du League of Legends mais les Game Changers de Valorant !
Mais avant de mettre définitivement derrière nous la saison 2022, prenons le temps de faire un dernier bilan, équipe par équipe. C'est très français de dresser un carnet de notes en distribuant les bons et les mauvais points et pour le plaisir, on s'est volontiers adonné à l'exercice. Attention, ici il s'agira de noter le sportif avant tout en se basant essentiellement sur les performances. Aujourd'hui, c'est au tour de Team BDS d'être étudiée... et avant même de commencer, tout le monde sait que ça risque d'être compliqué !
Le roster sur l'année : une première saison pour essuyer les plâtres
Certains l'ont peut-être oublié, mais Team BDS vient de vivre sa première saison dans l'élite européenne, après avoir racheté le slot de Schalke 04. Les résultats n'ont pas été brillants, mais dans un milieu ultra compétitif, c'est normal que l'apprentissage se fasse à la dure. Soulignons également que le roster, bien qu'intéressant, ne faisait pas spécialement peur au Spring Split : Adam, Cinkrof, NUCLEARINT, xMatty et Limit. Avec 4 anciens de la K Corp, il a forcément attiré l'attention. Mais si on met de côté le toplaner français, personne n'avait brillé en LEC par le passé jusque-là. Difficile dans ce contexte de viser le haut du panier, en sachant en plus qu'Adam sortait d'un drama qui lui a sûrement coûté pas mal d'énergie et de confiance.
On peut facilement pardonner des résultats délicats sur un segment. Mais ce qui nous chagrine un peu, c'est que les dirigeants ont fait preuve d'impatience. Plutôt que de donner du temps au roster de grandir, ils ont tout fait reprendre à zéro pour le Summer Split. Exit Adam et Limit, bienvenue Agresivoo et Erdote. Les changements n'ont pas apporté grand-chose et quitte à assumer une saison test, autant conserver le même 5 pendant l'année... S'il fallait vraiment faire monter un joueur académique, Crownshot était sûrement l'élément à privilégier. Les choix ont donc paru particulièrement peu efficaces.
Une note forcément un peu punitive
9e au Spring, 10e au Summer... Compliqué de défendre le bilan de Team BDS qui n'a en plus pas réussi à progresser au cours de l'année. Au-delà de classement, le ratio victoire/défaite est également horrible... 7 victoires pour 29 défaites, ce n'est pas si loin de l'origine segment d'Origen en 2017 (2 victoires pour 26 défaites). Même en cherchant, les signes positifs de l'équipe LEC sont peu évidents à trouver. Les performances d'un joueur comme xMatty sont inexplicables. Solide en LFL, il a été totalement méconnaissable dans l'élite européenne, subissant la partie pendant toute l'année. Lui comme Agresivoo ne semblent pas avoir trouvé d'équipe LEC pour l'année prochaine... Ils ont peut-être grillé leur chance et des résultats aussi médiocres ont déjà plombé des carrières par le passé.
Un joueur a quand même réussi à se montrer : le jungler Cinkrof. Généreux dans l'effort, il aura au moins eu le mérite de tenter sans abdiquer. L'ancien capitaine de la Karmine Corp mérite un bon point. Il a coulé avec le reste du navire, mais sans lui et ses capacités de leaders, les résultats auraient été encore plus catastrophiques. Ceci étant dit et malgré l'amour qu'on porte aux Français du roster, on est bien obligé d'accorder une note punitive à Team BDS pour sa première saison en LEC. C'est dur, mais espérons que ce 5/20 serve de choc pour 2023.
Récapitulatif du carnet de notes
 G2 |
16/20 |
 Misfits Gaming |
13,5/20 |
 Astralis |
8/20 |
 Team Vitality |
7/20 |
 Team BDS |
5/20 |
La fin d'année sur League of Legends est toujours maigre en actualité compétitive. Il faut dire que les joueurs rechargent les batteries avant d'entamer la nouvelle saison. Pour passer le temps, on passe au peigne fin le palmarès des streamers français. Aujourd'hui, c'est le tour de Doigby.
