LoL : la feuille du match du Classico, les notes KC vs Solary

Photo : Karmine Corp

Le Classico de la LFL n'a pas vraiment tenu ses promesses. Alors que Solary avait des arguments pour espérer climatiser les ultras de la K Corp, l'équipe n'a au final même pas réussi à résister. Solary s'est fait plier en 25 minutes et le mur bleu savoure la victoire. La Karmine était plusieurs crans au-dessus et tous ses joueurs reçoivent de très bonnes notes. On ne peut pas en dire autant chez Solary.

Les notes de la Karmine Corp : Cabochard, plusieurs niveaux au-dessus

Joueur	Poste	Note	Appréciation
		9	La Cabane en a dans la Caboche
		7,5	Le capitaine a mené la meute
		7	Il s'est fait un peu bougé mais a joué intelligemment
		7	Le rôle de personnage secondaire lui va a merveille
		8	Profitons de Targamas avant qu'il parte en LEC

Grosse performance de la part de Cabochard (9) ! Mis très bien par la phase de draft qui lui a offert Lee Sin, un de ses picks de confort, il a commencé à martyrisé son vis-à-vis dès le niveau 1. Il a montré que c'était lui la patron de la toplane et il a très rapidement pris une grosse avance : 2 000 gold en plus sur son adversaire et une avance de 3 niveaux ! Mais Cabochard ne s'est pas contenté de dominer sa lane, il en a profité pour bouger et déclencher des actions partout sur la carte. On saluera son imagination pour ganker la midlane et trouver des kicks pixel perfect en teamfight.

Targamas (8) et Cinkrof (7,5) ont également été brillants. On ne sait pas si le premier joue le rôle de support ou de second toplaner, mais avec son Sett il est diabolique. En capacité de 1v1 l'ADC adversaire, il a surtout parfaitement contrôler les carry adverses pendant les teamfights. De son côté, le jungler de la Karmine a joué avec les forces de son Volibear. Il a sonné la charge de son équipe et a tranquillement accompagné le snowball de ses coéquipiers.

Saken (7) et xMatty (7) n'ont pas forcé leur talent mais ont largement fait le job. Le midlaner avait la bougeotte et a visité les 4 coins de la carte sans trouver énormément de succès. Mais s'il est tombé derrière son adversaire en lane, il a joué juste pendant les teamfights. Il a volé les bons ultimates au bon moment avec son Sylas et n'a pas fait d'erreur. L'ADC britannique a lui logiquement pris du recul. Jouant une fasting Senna, il a épousé un rôle utilitaire. Il n'a pas carry son équipe mais a répondu présent quand il fallait placer des bons ultimates en plein teamfight.

Les notes de Solary : Scarlet a fait ce qu'il a pu

Joueur	Poste	Note	Appréciation
		3	Il n'est jamais revenu de sa phase de lane
		4,5	4 Dragons et puis c'est tout
		5,5	Il a écopé autant qu'il pouvait
		4	Dominé du début à la fin
		4	Une prestation totalement neutre

Match extrêmement compliqué pour Solary. Mise à part Scarlet (5,5) qui a offert un semblant de résistance, les membres de l'équipe se sont tous fait enfoncer. L'Autrichien a fait ce qu'il a pu avec sa Cassiopeia, mais c'était trop compliqué et il n'a pas pu 1v9. On peut aussi saluer le contrôle des dragons de la part de Djoko (4,5). Il en a rapidement sécurisé 4 pour obtenir une âme élémentaire des montagnes. Mais à quel prix ? Il a peut-être un peu trop tunnel vision et n'a pas su identifier les win conditions de son équipe.

La botlane Asza (4) et Steelback (4) n'a vraiment rien montré de transcendant. Elle a traversé la partie comme un fantôme et souffre de la comparaison avec celle de KC.

Enfin, Elyph (3) a pris une véritable leçon. A sa décharge, il n'a pas reçu beaucoup d'aide et a reçu de nombreuses visites de la part de ses ennemis. Mais il ne peut pas totalement se dédouaner. Après un mauvais trade niveau 1 et surtout une téléportation très discutable qui l'a mise au fond, Cabochard ne le voyait même plus dans le rétroviseur.

esport-lol

FNC aux Worlds ? G2 champions, Selfmade en roue libre... Un Summer Split et 10 questions en LEC

Petit à petit les compétitons de League of Legends reprennent après un bref interlude de mi-saison. Les joueurs ont eu le temps de recharger leurs batteries et les équipes d'ajuster leur effectif. Avant cette dernière très longue ligne droite, plusieurs questions se posent.