Lundi surprise, visiblement, du côté de Vitality. C’est en effet un après-midi on ne peut plus tranquille sur la planète CS:GO-Covid que l’équipe gérée par Rémy « XTQZZZ » Quoniam a décidé de venir chambouler. En annonçant la mise à l’écart d’un de ses piliers, Cédric « RpK » Guipouy, dans un premier temps. Puis en annonçant le remplaçant du Tank, dans un second temps, à savoir Jayson « Kyojin » Nguyen Van.
Si la mise à l’écart de RpK, après plus de deux années bien remplies du côté de la structure, a fait réagir, la nomination du jeune Kyojin (de 9 années plus jeune) a créé un véritable séisme auprès de la communauté esportive de Counter-Strike.
En guise de pot de départ, RpK devrait disputer sa dernière compétition sous les couleurs jaunes et noires lors du tournoi de repêchage printanier du BLAST Premier, du 13 au 18 avril prochains.
Kyojin viendra ensuite prendre la relève, traînant derrière lui quelques casseroles liées à une histoire de BAN de compte. Toutefois, aidé dans ses démarches par Jerome Coupez, dirigeant de l’agence de joueurs Prodigy Agency — qui collabore notamment avec la plupart des joueurs CS de Vitality — pour tirer la situation au clair auprès de Valve, le joueur français avait finalement obtenu en début de mois le feu vert de l’éditeur américain pour participer aux compétitions.
Y avait-il d’autres pistes pour remplacer RpK ? Oui, le jeune Nabil Benrlitom, a.k.a Nivera, a.k.a, de nouveau, le petit frère du légendaire ScreaM. L’AWPer avait en effet été placé à l’ombre par son encadrement depuis le 13 mars dernier pour se recentrer sur une équipe à cinq joueurs au lieu de six (cela incluait des changements entre les cartes lors des matchs officiels, ce que Valve ne veut finalement pas). Seulement, les compétences et le rôle du jeune Belge, passé par la flex0r Academy — le principal fournisseur de talent de Vitality, apparemment — au même titre que misutaaa et Kyojin ses jeunes coéquipiers, semblaient ne pas coïncider avec ceux de RpK.
Avec NBK, kennyS, Nivera et maintenant RpK placés sur le marché des transferts, la création d’une nouvelle super-équipe francophone ne cesse de se faire attendre. Un club esportif richissime viendra-t-il exaucer le souhait de nombreux fans qui attendent désespérément que cela se produise ? Aucune idée. Mais serions-nous étonnés ? Pas vraiment.
Le dessein esportif de l’organisation nord-américaine devait être solide, transparent et performant. Il n’est pourtant devenu, moins d’un an seulement après sa création, qu’un champ de ruine duquel vient de s’extirper son directeur général, le britannique HenryG.
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