Raiders of the Broken Planet est un Action/TPS développé et édité par Mercury Steam, sorti le 22 septembre 2017 sur PC, PS4 et Xbox One. Sur une planète lointaine la guerre fait rage et il faudra vous battre pour repousser les humains hors de votre monde.
- Genre : Action, TPS
- Date de sortie : 22 septembre 2017
- Plateforme : PS4, One, PC
- Développeur : Mercury Steam
- Éditeur : Mercury Steam
- Prix : Première campagne 9,99€ (PC, PS4, Xbox One), Season pass 39,99
Il y a de la violence sur cette planète lointaine, très lointaine
Une planète brisée, le souvenir d’une guerre ancestrale et terrible pour l’aleph une toute nouvelle forme d’énergie plus précieuse que l’or. Voici le point central de l’univers de ce jeu : vous incarnez les raiders de Harec, à l’aide de vos capacités hors du commun et d’une bonne grosse dose de puissance de feu, vous luttez pour repousser les envahisseurs cupides qui ont détruit votre monde. Ces intrus venus s’approprier votre planète sont divisés en 3 groupes, le Cinquième Concile tourné vers la technologie et les êtres synthétiques, la Division Hadès composée de soldats humains lourdement armés et les Wardogs, pillards brutaux qui ne se battent que pour le profit. Mais dans l’ombre une nouvelle menace se dessine qui pourrait bien changer la donne.
Usual suspect criminal
Niveau chara design, on retrouve un style post apocalyptique qui a déjà fait ses preuves. Chacun des personnages a son propre style et sa personnalité. Certains d’ailleurs comme Alicia au langage très fleuri et Lycus le dingue/brutal de service sont à la limite de la caricature. L’humour est lui aussi franchement basique mais reste bon enfant. Côté environnement on retrouve les grands classiques du ravin rocailleux peuplé de créatures insectoïdes en passant par les intérieurs d’un vaisseau plein de machines aux ruines d’une cité. Les mobs eux aussi restent dans le style puisque vous affronterez des légions de robots sans âmes, des soldats brutaux comme on les aime et des créatures déformées par les mutations.
Une bien belle bande de badass
Même s’il est possible de finir entièrement la première campagne disponible en solo, c’est le team fight qui est ici mis à l’honneur puisque beaucoup des contenus du jeu, que ce soit les schémas des nouvelles armes ou les ressources pour pouvoir les fabriquer par exemple, ne pourront s’obtenir qu’en partie multijoueurs. Il faudra s’armer de patience et s’entourer d’autres aficionados du shoot pour pouvoir débloquer le plein potentiel de progression et de fun de ce jeu. D’ailleurs, le détour vers le mode antagoniste, qui vous permet d’aller mettre des bâtons dans les roues d’autres joueurs en PVP, sera ici obligatoire si vous voulez pouvoir vous payer la dernière moissonneuse d’ennemis de votre personnage. À noter toutefois que dans le mode antagoniste, vous serez à un contre quatre, autant dire que la victoire sera dure à arracher si votre équipement est bas niveau et/ou si vous tombez sur une équipe de joueurs qui sait ce qu’elle fait.
Random Negative Generator
Autre petit bémol, le système de récompenses de fin de mission est très frustrant puisque non seulement le fait d’obtenir un schéma d’arme est aléatoire mais le schéma obtenu est lui aussi aléatoire ; particulièrement dur dans ces conditions d’obtenir le bon schéma pour le bon perso si vous voulez vous concentrer sur votre «main». Ensuite les trois types de récompenses - les points de factions qui permettent d’améliorer les capacités passives, les points de personnages qui permettent d’améliorer l’action spéciale de votre héros et les golds qui permettent d’acheter des personnages - sont répartis entre tous les joueurs de la partie qui votent pour obtenir cette récompense. Un système qui devient vite déplaisant quand on se voit spoilé d’une bonne partie des points que l’on pensait obtenir. Vous l’aurez compris, pour pouvoir débloquer la totalité des éléments du jeu, une seule solution : farmer les missions encore et encore.
Ça, c’est mon fusil, il en y a beaucoup des comme ça, mais ça c’est le mien
Chacun des personnages possède une arme de base qui influence énormément son gameplay. Que ce soit la gatling de Konstantin ou le fusil d’éclaireur de Harec, chaque arme permet de se débarrasser assez rapidement des adversaires mais si certaines se révèlent très simples à maîtriser quand d’autres demandent un temps de charge ou de lock pour pouvoir bénéficier de leurs dommages maximums. Les capacités spéciales comme le jetpack de Hans ou le double saut de Alicia sont un peu anecdotiques si vous n’apprenez pas à les utiliser de façon optimale en teamfight. Chaque personnage possède aussi un build particulier et là encore, place aux caprices du hasard puisque vous ne choisissez pas les bonus qui sont débloqués. Ils sont simplement tirés dans un paquet de cartes différent pour chacun ; patte de lapin obligatoire pour ceux qui voudraient obtenir les meilleurs d’entre eux.
Finish him
Quel que soit votre rôle dans l’équipe, il vous faudra alterner entre combats à distance et corps à corps si vous voulez vous en sortir sans trop de difficulté. L’utilisation de la charge suivie d’une prise mortelle disponible pour tous les héros sera d’ailleurs votre meilleur moyen de récupérer des munitions et de vaincre certains ennemis d’élites. En réussissant ces finish move, parfois capricieux, vous récupérerez aussi des charges d’aleph qui viendront booster vos capacités de combat et vous permettront souvent de réaliser les actions nécessaires à l’accomplissement des objectifs de mission. Attention quand même car ces mêmes ennemis d’élites n’hésiteront pas à contrer votre prise ou à l’utiliser sur vous puisqu’ils disposent du même mouvement. De quoi vite se retrouver ad patres en cas de mauvais timing de charge, ou de corps à corps qui s’éternise. La plupart du temps vous n’irez au contact qu’en cas de manque de munitions ou pour contrer la charge d’un adversaire un peu trop greedy. Vous aurez également à gérer le stress de votre personnage indiqué par une barre jaune qui se remplit au fur et à mesure de vos mouvements. Si vous dépassez une certaine limite vous serez repérable par les ennemis même à couvert derrière un mur, une petite difficulté supplémentaire étant donné que le sprint de votre personnage ce déclenche automatiquement au bout d’un certain temps de course.
Tout Contenu Non Compris
Comme tout free-to-play qui se respecte, Raiders of the broken planet nous incite à passer à la caisse à un moment ou à un autre. S’il est normal de pouvoir acheter des points pour débloquer les skins des personnages, on aurait apprécié que plus de missions soient accessibles en début de jeu au lieu des deux très rapides du prologue. Toutefois pour un prix d’environ dix euros on peut déjà se faire la main durant les quatre missions qui constituent la première campagne. De quoi débloquer les personnages et équipements déjà disponibles, mais on sent un peu trop la volonté des développeurs de prolonger la durée de vie par le farm (on adhère ou on n’adhère pas) mais devoir débourser des points de gold et avoir un certain niveau d’antagoniste pour débloquer toutes les sections du LORE écrit peut être franchement démotivant.
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