Pirates des caraïbes : La Vengeance de Salazar
Larguez les amarres, hissez la grand-voile et cap sur le tout dernier opus de Pirates des caraïbes : La Vengeance de Salazar ! C'est le 24 mai 2017 que sortira dans les salles obscures le nouvel épisode la célèbre licence de Walt Disney. Millenium était invité à l'avant-première qui s'est tenue le 11 mai dernier et vous propose son avis sur cette nouvelle superproduction hollywoodienne des sept mers.
Ohé, ohé Matelot !
De nombreuses années se sont écoulées depuis que Will Turner a été frappé par la malédiction de Davy Jones l'obligeant à voguer à bord du Hollandais volant en compagnie de son terrible équipage jusqu'à la fin de ses jours. Son fils Henry, est bien décidé à rompre la malédiction qui pèse sur son père grâce au trident de Poséidon, une arme mythique capable de rompre n'importe quelle malédiction. Il trouvera cependant sur sa route le sanguinaire Salazar incarné par Javier Bardem, un capitaine espagnol échappé du Triangle du Diable !
Que penser de La Vengeance de Salazar ?
Sans renouveler le genre, La Vengeance de Salazar réussit là où ses deux prédécesseurs ont échoué (La fontaine de jouvence & Jusqu'au bout du monde) : reprendre les codes qui ont fait le succès de la licence sans tomber dans la surenchère et la caricature. Course poursuite rocambolesque, un Jack Sparrow toujours aussi WTF, un scénario bien ficelé et un méchant badass au possible, tous les ingrédients ont été réunis pour faire de cet opus un franc succès. Seuls points négatifs à ajouter au tableau, le fils Turner (Brenton Thwaites) qui n'a visiblement pas hérité du charisme de son paternel et quelques scènes un petit peu longues.
Plus badass, tu meurs !
Le capitaine Salazar est un méchant, UN VRAI. Disney nous propose enfin un antagoniste digne de ce nom après nous avoir habitué aux méchants au cœur tendre (Davy Jones, Barbossa...) qu'on avait finalement du mal à haïr. Javier Bardem n'esquisse pas une ombre de pitié ou de sympathie, le capitaine Salazar est un officier de la marine espagnole friand de batailles navales et de massacres. Humilié par un jeune pirate il ne peut rejoindre paisiblement l'au-delà et n'a qu'un désir : prendre sa revanche sur cet homme qui l'a mené à sa perte des années plus tôt. Salazar ne s’arrêtera devant rien pour accomplir sa vengeance, et déversera le sang des pauvres équipages qui auront le malheur de croiser sa route.
Un blockbuster qui en impose !
Avec un budget de 320 millions de dollars J. Rønning et E. Sandberg avaient de quoi nous régaler ! Les réalisateurs n'ont pas été avares et nous offrent tout au long du film des scènes d'actions de grandes qualités et des animations VFX époustouflantes. Une fois n'est pas coutume, la composition de la bande originale n'a pas été confiée à Hans Zimmer mais à Geoff Zanelli qui réussit pleinement sa mission.
Pour ce 5e épisode, Pirates des Caraïbes s'offre quelques guest stars : après avoir un père joué par un Rolling Stone (Keith Richards), on découvre que Jack Sparrow a également de la famille chez les Beatles en la personne de Paul McCartney, incarnant l'oncle du Jack.
Le retour des grandes heures de la piraterie !
Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar est un retour aux sources que les fans de la première trilogie sauront particulièrement apprécier. Le scénario n'a beau pas être des plus originaux, on se laisse porter par l'ambiance, le jeu des acteurs, ainsi que par le travail réalisé sur les effets spéciaux et la 3D (impressionnants sur les visages décharnés du capitaine Salazare et de son équipage).
Un bon moment ponctué par les nombreux rires du public provoqués par ce bon vieux Jack, son équipage de bras cassés ou encore par l'excellent Geoffrey Rush (capitaine Barbossa).
