Plongez dans Ziggurat et découvrez un titre indépendant surprenant, alliant habilement rogue-like et FPS nerveux à souhait dans un cocktail détonnant.
Genre : FPS / rogue-like
Développeur : Milkstone Studios
Editeur : Milkstone Studios
Prix : 11,99€
Support : PC
PEGI : 12+
Gouzi-gouziggurat
Alors comme ça, pauvre fou, vous souhaitez découvrir ce qui se cache derrière les immenses portes du Ziggurat ? Impétueux que vous êtes. Sachez que ce donjon a été spécialement conçu pour accueillir la fine fleur des arts occultes, la tour servant ici de rite initiatique gardant l'accès au statut de mage : beaucoup d'apprentis ont essayé, mais comme vous vous en doutez, peu ont survécu... Peut-être êtes-vous différent ? Laissez moi cependant vous mettre au parfum sur ce qui vous attend entre ces murs, car vous risqueriez de vite déchanter dès le premier corridor traversé. Dans ce dédale, votre objectif premier sera de trouver la clé déverrouillant l'accès au gardien de l'étage qui servira de test ultime avant de passer au niveau suivant, ou "bon gros boss des familles" si j'en crois mon grimoire. Toutefois, avant de vous précipiter comme un manant dans la fosse aux lions, vous seriez bien avisé de visiter toutes les salles qui composent l'étage dans lequel vous vous trouvez, histoire d'amincir les risques de vous faire vilipender l'arrière-train de manière prématurée. En effet, chaque salle visitée est autant de chances pour vous d'engranger orbes d'expérience, potions de soin, munitions et, si vous êtes chanceux, de nouvelles armes.
Il existe quatre types de pétoires magiques différentes : la baguette classique, aux munitions illimités se rechargeant avec le temps, les grimoires très puissants et consommant de l'énergie magique bleue, les bâtons aux effets multiples consommant de la magie verte et enfin les armes explosives comme le pistolet ou les bombes, consommant de l'énergie orange. Tous ces instruments disposent de deux tirs différents et leurs jauges de magie se remplissent indépendamment les unes des autres en ramassant des cristaux de la couleur correspondante sur le cadavre de vos victimes. D'ailleurs avant de pouvoir sortir d'une pièce, vous devrez obligatoirement vous débarrasser de tous les minions qui y habitent à grands coups de sortilèges badass : carottes maléfiques, esprits, squelettes... Le bestiaire du Ziggurat est sympathique, mais manque peut-être d'un peu de folie et de variété. De toute façon, il y a dans le donjon une dimension humoristique qu'on ne perçoit pas assez pour qu'elle nous fasse esquisser le moindre sourire, même lorsque les développeurs de Milkstone s'amusent à nous raconter leurs anciennes productions par le biais de vitraux planqués derrière certains murs dérobés, facilement repérables grâce aux fissures d'usage.
Toutes les flammes de ta vie
Vos multiples découvertes dans le Ziggurat vous permettront de débloquer des perks à collecter sous forme de cartes, soit grâce à l'exploration, soit à chaque montée de niveau où il vous sera possible de choisir entre deux de ces bonus. La pérennité de votre traversée dépendra bien entendu de ces derniers, mais aussi et surtout de votre skill. Car plus qu'un simple rogue-like, ou la RNG tient une grande place dans votre réussite, ici il s'agira de canarder et de gérer vos magies comme un Harry Potter perfusé à la testostérone de taureau. À la manière des bons vieux FPS nerveux confectionnés avec amour dans des garages humides, des réflexes de puce mexicaine et des nerfs en fer forgé seront nécessaires pour venir à bout de tous les étages du donjon. D'autant que certaines salles seront soumises à certaines conditions aléatoires, comme le dédoublement de tous les ennemis, leur résurrection après un premier frag, etc. Mais le Ziggurat ne sera pas que violence extrême puisque certaines salles vous proposeront une halte de quelques minutes près de puits à activer en échange de vie ou de magie contre des effets bénéfiques ou maléfiques distribués au petit bonheur la chance.
Et de toute façon, même si vous passiez l'arme à gauche, les développeurs ont trouvé le moyen de vous faire replonger illico dans la tour puisque vous débloquerez de nouveaux objets et de nouveaux personnages en fonction de votre score et de votre nombre d'ennemis tués. Tout de suite, ça rend le Die & Retry bien moins frustrant et l'effet "juste une p'tite dernière" agit direct. Addictif et nerveux, le gameplay du titre de Milkstone est une véritable petite pépite reprenant à son compte pas mal d'idées qui ont fait leurs preuves dans bon nombre de jeux.
C'est pas Sorcier
Direction artistique convenue, bestiaire manquant de variété et décors qui peinent à se renouveler correctement : Ziggurat n'est pas ce qu'on pourrait appeler un canon de beauté. Seulement, cette qualité graphique est largement suffisante pour contenir toute la frénésie qui découle du jeu et de ses phases d'action de tout premier ordre, et ça permettra au moins aux petites configurations de profiter aisément des soixante images par seconde de rigueur pour ce genre de jeu. Enfin un petit mot sur la bande son composée de mélodies aux sonorités orientales, qui n'auront malheureusement pas su nous marquer et qui se font de toute manière bien discrète, à l'exception du thème des boss qui est pour le coup assez réussi.
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Les plus et les moins |
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Gameplay FPS bien nerveux |  |
Direction artistique convenue | ||
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Demande une bonne dose de skill | |
OST loin d'être inoubliable | ||
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Une durée de vie conséquente | ||||
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On devient très vite accro | ||||
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De nombreuses surprises à chaque traversée | ||||
