Lichdom : Battlemage - Le Test
Lichdom : Battlemage est un FPS/Beat'em all/indépendant sorti le 26 août 2014 sur PC (steam uniquement). Développé par XaviantLLC, le jeu nous met aux commandes d'un puissant mage en quête de vengeance et dont la principale mécanique se base sur la création de sorts. Ce système permet des combinaisons quasi illimitées entre les différents types de sorts.
Trailer de lancement
Genre : Indépendant/FPS/beat'em all
Date de sortie : 26 août 2014
Développeur : XaviantLLC
Éditeur : Aucun
Prix : 36,99€ (Steam)
Scénario
Difficile de parler réellement de scénario, mais plus de prétexte pour défourailler dans tous les sens. Roth, un mage puissant, a traversé les âges pour lutter contre les forces du mal. Cependant il a besoin d'un coup de main de la part de quelqu'un qui n'a plus rien à perdre, c'est-à-dire vous, qui venez de voir un être cher mourir ou kidnappé (tout dépendra du sexe de votre personnage) sous la main du Seigneur Shax, chef du Culte de Malthulus, des gars pas sympa. Roth vous explique alors que vous êtes « Le Dragon » - rien à voir avec Bruce Lee. Vous êtes le porteur idéal pour sa magie, la plus puissante du monde. Grâce à celle-ci, vous serez en mesure de créer les sorts les plus puissants et débarrasser ce lieu des forces obscures. Quand je vous disais que ça ne casse pas trois pattes à un canard... Heureusement pour nous, ce n'est pas le but du jeu de raconter une histoire intéressante !
Le rendu de cette zone est tout simplement fantastique.
Gameplay
Lichdom : Batllemage fait partie de ces jeux faciles à jouer, mais difficiles à maîtriser. Tout d'abord il faut savoir que c'est un Beat'em all en vue à la première personne, un genre, plutôt rare de nos jours, démocratisé surtout par Serious Sam, à la différence qu'ici, vous envoyez de la purée de magie au nez de vos ennemis. Comme dit un peu plus haut, le jeu n'a rien de compliqué, un bouton pour lancer un projectile de magie, un autre pour brandir son bouclier magique, si on appuie sur les deux en même temps on peut déclencher une zone où l'on veut sur les ennemis et enfin un autre pour faire des esquives. Ce qui va être intéressant derrière, c'est la possibilité de crafter ses propres sorts, c'est-à-dire de changer le type de projectile (en ligne droite, en bombe ou en laser) de votre sort de zone (une zone qui explose, un piège ou une pluie élémentaire) ou de votre bouclier (type d'effet passif ou type d'esquives) auquel on rajoute tout un tas de caractéristiques.
Le pouvoir « debuff de la Corruption » est dévastateur si bien maîtrisé.
Le système de craft marche vraiment bien et on est toujours à la recherche d'un sort plus puissant parmi les trois éléments que l'ont choisit (parmi lesquels feu, glace, électricité, corruption, cinétique, etc.) et que l'on peut changer à volonté. De plus, vous pourrez changer l'école de magie (dégâts, contrôle ou debuff) ce qui influera directement sur la manière dont votre sort va réagir. Par exemple, une école de magie de dégât avec l'élément Corruption va faire pousser des pustules sur le corps des ennemis qui éclateront au bout de quelques secondes et feront des dégâts, en revanche si l'on applique une école de debuff, votre projectile mettra un virus sur l’ennemi qui, une fois arrivé à maturité, libèrera une dizaine d'insectes à la mort de cet ennemi qui bondiront sur ses petits copains aux alentours pour les dévorer. Grâce à cela, vous pouvez réaliser votre propre style de combat et de combo, le mieux reste bien entendu d'avoir un sort par école, mais rien ne vous empêche de n'avoir que des contrôles et des debuffs par exemple, vos combats seront plus longs mais plus sûrs.
On passe long petit moment a crapahuter dans la neige.
Une fois le système de craft maitrisé, on commence de suite à vraiment apprécier le jeu non plus pour ce qu'il prétend être -un bon défouloir en couloir- mais vraiment un jeu de magie, avec la réflexion continuelle pour savoir quelle serait le plus optimisé avec tel type de sort en sachant les différents effets de chaque élément dans chaque école. Avec autant de pouvoir, on aurait pu s'attendre à rouler sur les ennemis comme un camion sur des fourmis, or, les combats sont plutôt difficiles, surtout lorsqu'on commence à voir des monstres avec des passifs accompagnés d'une bonne quinzaine de sbires. Il faudra gérer à la fois les différents projectiles en esquivant/se protégeant, tout en chargeant ses différents debuff pour commencer à faire des trous dans les rangs et tenter de finir rapidement avec le chef de meute qui, clairement, n'est pas là pour faire des gaufres. Tout ceci rend les combats épuisants et parfois incroyablement difficiles, ce qui n'est pas pour déplaire, il faut l'admettre.
Graphisme
S'il y a bien une chose qu'on retiendra de Crysis 3, c'est bien son moteur, le CryEngine 3, qui est utilisé dans le jeu présent. Et il fait toujours aussi bien son boulot, les décors sont somptueux accompagnés d'une direction artistique acceptable, on regrette juste qu'il n'y ait pas plus d'effets de particule qui fourmillent à l'écran (notamment avec l'aide d'un physX), quitte à sacrifier un peu de la qualité générale. Le titre étant seulement sur PC, il est plutôt agréable de voir une jolie optimisation du bousin sur la machine qui a servi à faire le test (PhenomII X6 1100t, 660 Ti, 8 Go de RAM), le jeu s'en sort très bien avec tout à fond sauf la tesselation qui, elle, reste en normal. En revanche, il y a de quoi pester face aux temps de chargement un poil trop longs et déconcertants la première fois, vu qu'ils freezent au bout d'un moment, donnant la sensation que le jeu a planté royalement.
Son
Rien d'extravagant de ce côté-là, les musiques sont discrètes et standard, le son d'ambiance fait sont travail, on reste face à quelque chose de professionnel sans réellement prendre de risque. Le jeu, intégralement en anglais (désolé pour les anglophobes), se targue de doublages anglais corrects, c'est plutôt au niveau de l'écriture des dialogues que ça pêche, mais comme dit plus haut, c'est bel et bien le gameplay qui est au centre de ce jeu d'action !
En conclusion
|
|||||
Les plus et les moins |
|||||
Le gameplay nerveux et rigoureux |
L'histoire et le background qui auraient mérité un peu plus d'attention |
||||
Le système de crafting complet | Disponible qu'en anglais |
||||
Le CryEngine 3 dans toute sa splendeur |