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GameGune 2014 la dernière chance

GameGune 2014 la dernière chance
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Une GameGune sans Counter-Strike ce n'est pas une GameGune et pourtant, l'année dernière les organisateurs avaient fait le choix de se séparer du FPS de VALVe, une première dans l'histoire de la compétition espagnole. Cette année il est de retour mais pas comme on aurait pu s'y attendre.

GameGune 2014 la dernière chance

Une GameGune sans Counter-Strike ce n'est pas une GameGune et pourtant, l'année dernière les organisateurs avaient fait le choix de se séparer du FPS de VALVe, une première dans l'histoire de la compétition espagnole. Car la GG a une tradition historique avec CS, histoire débutée en 2003 avec la victoire des Allemands de a-Losers et quelques moments épiques que tout français suivant le sport électronique depuis quelques années n'a pu oublier. La troisième place de *aAa* en 2004 ou bien la quatrième des wCrea en 2010, l'événement Basque a toujours été plébiscité par les joueurs tricolores mais ça c'était avant la transition sur Global Offensive.

 

La GameGune, une LAN à l'ancienne qui se doit de réagir

 

Cette saison il y aura bien le retour d'un Counter-Strike à Bilbao, mais ce ne sera pas vraiment comme on aurait pu s'y attendre. En effet afin de signer son grand comeback dans la danse, la GameGune a choisi d'organiser un tournoi 100% féminin où 9 375 € de cash prize seront mis en jeu. Alors c'est sûr pendant que l'on parle des 6 millions de The International et des autres sommes folles qu'atteignent certains tournois ces derniers temps, l'Espagne nous ramène quelques années en arrière lorsque 10 000 € c'était l'apanage des grandes compétitions. Eh bien ce n'est clairement plus le cas aujourd'hui et même si l'initiative Basque est louable, elle ne peut pas masquer la perte d'influence de la GameGune ces dernières années.

Auparavant la GG était le rendez-vous logique après la DreamHack Summer, l'occasion pour les joueurs de passer quelques jours au soleil dans une belle salle où ils jouaient en short et en tongs. Désormais cela ne semble plus vraiment suffisant et la GameGune souffre de l'évolution du monde du sport électronique. Comme bon nombre d'événements historiques en France qui aujourd'hui n'existent plus (NeXeN, Re-So, Ping Arena etc.) ou sont bien moins réguliers (PxL, SLE ou encore Spirit LAN), l'avènement des mastodontes du secteur événementiel que sont la DreamHack, l'Electronic Sports League, l'Electronic Sports World Cup ou bien les tournois gérés par les éditeurs eux-mêmes ont fait du mal à l'un des aspects moteur de ce qu'était l'eSport à ses débuts.

 

Les Bizounours à la GameGune 2012, ambiance décontracté chaises de jardin

 

La GameGune n'a pas su prendre le virage du streaming, son absence pendant toute l'année et son arrivée inattendue avec des jeux ou des tournois imprévisibles ne jouent pas en sa faveur. De plus c'est une compétition réputée pour ses retards à répétition, ses problèmes techniques et autres délais qui ne sont plus admissibles de nos jours. Si il y a encore deux ou trois ans il n'était pas rare de voir les grandes finales des compétitions se jouer le dimanche soir très tard après des heures d'attente ... Désormais ce sont des situation bien plus exceptionnelles tout simplement parce que les plannings sont mieux gérés et cela c'est en partie dû à la professionnalisation du secteur.

Or du vendredi 4 au dimanche 6 juillet 2014 il y aura plus de bénévoles que de pros. Et là encore on retrouvera un petit goût de ce qu'on pouvait connaitre auparavant. Seules les filles sur Counter-Strike auront le droit de faire bronzette donc, même si un événement League of Legends mineur est également prévu. Quoi qu'il en soit on regrettera que les organisateurs n'aient pas tenté l'aventure mixte sur Global Offensive, quitte peut-être à ajouter une petite coupe sur 1.6 pour les fans de la première heure. En essayant de mélanger l'ancien avec des jeux neufs tout en misant sur l'absence de tournois féminins pour attirer les regards, le cocktail pourrait bien être trop secoué pour avoir de la substance.

 

La scène féminine a ce petit quelque chose de différent

 

Pour celles qui le souhaitent vous pouvez malgré tout d'ores et déjà vous inscrire en envoyant les détails concernant votre formation à cette adresse manolo@euskalencounter.org. Espérons qu'il y aura suffisamment de filles afin de représenter leur scène qui, après un départ en fanfare, à tendance à s'endormir doucement en attendant certainement le seul véritable grand tournoi réservé pour elles : l'ESWC. Quoi qu'il en soit la GameGune revient cette année encore mais elle n'a clairement pas la même saveur qu'avant et elle risque fort de couler si elle ne se reprend pas en main très rapidement !

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