Etrian Odyssey IV : Legends of the Titan - Test
Quatrième épisode de la série, Etrian Odyssey IV : Legends of the Titans n’est pourtant que le deuxième à sortir en France. En effet, après plus de cinq ans d’absence et deux opus inédits au Japon et aux États-Unis, voilà que le tout premier opus 3DS annonce le retour de la série sur le Vieux Continent. Alors, qu’est-ce qui a vraiment changé en cinq ans ? Ce nouvel épisode vaut-il le coup ?
Éditeur : NIS America
Développeur : Atlus
Date de sortie : 2 septembre 2013
Plateforme : 3DS
Etrian Odyssey est une série apparue au Japon début 2007 et se présente comme un Dungeon Crawler à l’ancienne. Pour rappel, les jeux de type Dungeon Crawler sont un dérivé des jeux de rôle qui consistent à gravir inlassablement des donjons interminables ainsi qu’à parcourir d’innombrables labyrinthes jusqu’à plus soif. Quelques exemples viennent en tête lorsqu’on évoque ce genre tels que The Legend of Grimrock sur PC, Children of Mana sur DS, les jeux de la série Donjon Mystère ou bien encore Shin Megami Tensei, etc.
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Créer ses cartes soi-même c'est bien, mais avoir quelque chose à visiter, c'est mieux !
Ce type de jeu est généralement réputé pour ne pas être très porté sur le scénario et Etrian Odyssey IV ne déroge pas à la règle. En effet, une légende raconte que quelque chose est endormi dans l’Yggdrasil et appelle les gens vers le Paradis Éternel. Pour vérifier si la légende est vraie, le Comte de Tharsis a appelé les aventuriers du monde entier pour découvrir la vérité derrière ce mystère. Le joueur incarne donc un de ces nombreux aventuriers sans aucune forme de ménagement et est ensuite invité à se rendre à la Guilde des Explorateurs où il devra recruter une équipe de cinq membres parmi les classes suivantes : Landsknecht (une sorte de guerrier polyvalent), Nighseeker (DPS), Fortress (tank), Sniper (combat à distance), Medic (soigneur), Runemaster (mage) et Dancer (buffer). Si ces classes ne suffisent pas, il en reste toujours trois autres à débloquer plus tard dans le jeu.
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Le choix des classes et l'arbre de compétence. Mais qui est donc ce perso ???
Bien que ce soit quasiment une constante dans la série, il est regrettable que le joueur joue un héros fade et dépourvu de background, tout comme le reste de l’équipe. Il est également dommage de constater que parmi les avatars proposés, la plupart soient d’un mauvais goût certain (surtout en ce qui concerne les nightseekers qui sont censés ressembler à des vampires, mais qui semblent en fait avoir attrapé une sale gastro).
Chaque classe dispose de son propre arbre de compétences sur lequel le joueur pourra débloquer les capacités désirées à l’aide des points accumulés une fois que le personnage a gagné un niveau. Le système est plutôt intéressant et assez bien fait si bien que le joueur avisé cherchera la composition parfaite pour chacun de ses personnages au risque de devoir tout recommencer.
Ouh la vilaine gastro !
Le jeu ressemblant quasiment trait pour trait à ses ainés, inutile de s'attarder sur ses caractéristiques et abordons plutôt les nouveautés de cet épisode. Tout d'abord, les ennemis ne sont plus de simples images en 2D, mais disposent bel et bien de vrais modèles 3D qui bougent et tout le tralala ! Ensuite, on note l'apparition d'une carte du monde qui sert à relier les différents donjons entre eux. Malheureusement, le joueur sera dans l'impossibilité de la parcourir à pied, car il devra dès le début de l'aventure l'arpenter à bord d'un dirigeable. À l'image des donjons, elle grouille d'ennemis en tout genre, tous plus belliqueux les uns que les autres.
Pour le reste, le principal atout de ce jeu reste comme pour les autres le plaisir de la découverte et de l'exploration, renforcées par le fait que c'est au joueur de créer sa propre carte sur l'écran tactile. Très bonne idée il est vrai, dommage cependant que les environnements se ressemblent tous.
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Les principales nouveautés résumées en deux images...
Disons-le clairement, ce nouvel épisode de la série Etrian Odyssey ne nous a que peu convaincus. Le scénario est inexistant, les personnages n'ont ni background ni charisme, le système de combat simpliste à l’extrême (si bien qu'on en vient à lancer tous les combats en auto pour les terminer plus rapidement). Notons cependant que ce jeu est sorti quasiment en même temps qu'un autre Dungeon Crawler nommé Shin Megami Tensei Devil Summoner : Soul Hackers et qui est lui aussi disponible sur 3DS. Ce dernier dispose certes de graphismes ternes comparés à ceux d'Etrian Odyssey IV mais l'histoire tient en haleine le joueur tout au long de la trame narrative, sans parler d'un système de combat aux petits oignons. Comme quoi « Dungeon Crawler » ne rime pas forcément avec « douleur » !
En conclusion
Difficile de conseiller cet Etrian Odyssey IV même aux fans du genre : les combats sont mous, les personnages à recruter sont extrêmement fades, les environnements sont vides et le scénario brille par son absence. Pas grand-chose ne peut sauver ce jeu si ce n'est que le joueur est invité à dessiner sa propre map sur l'écran tactile à l'aide de son stylet ce qui représente le principal atout du jeu. Malheureusement pour ce quatrième volet, ceci est vrai depuis le premier épisode et ne représente pas une nouveauté de ce titre. À choisir, jouez au premier opus sur DS, c'est quasiment la même chose !
| Les plus et les moins | |||
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Les rares nouveautés |  |
Le scénario bidon |
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Dessiner sa propre carte | |
Le charisme inexistant des personnages |
