Darkout : Preview
Depuis ses premiers pas en 2009, Minecraft a fait des émules. De nombreux « Minecraft-likes » fleurissent un peu partout sur le net dans le but de connaître un succès comparable au jeu de Mojang. Les bases restent les mêmes, mais les éditeurs essayent de développer leur propre identité. C’est notamment le cas de Darkout, un genre de Terraria aux airs futuristes. Darkout vous place dans la peau d’une jeune femme dont le vaisseau vient de s’écraser sur une planète inconnue. À vous de récolter suffisamment de ressources pour parvenir à survivre. Rien d'époustouflant dans le scénario, mais, quand on y regarde de plus près, on découvre un jeu pas cher, agréable et addictif.
Genre : Bac à sable |
Ambiance et début de partie
Vous vous réveillez en pleine jungle, à côté des débris en flammes de votre vaisseau. Il fait noir et d’étranges créatures rôdent dans les parages. Il faut donc vous fabriquer un abri de fortune le plus vite possible. Laissez tomber l’or et les diamants, vous vous rendrez vite compte qu’ici, votre bien le plus précieux sera la lumière. En parlant de lumière, une chose importante à savoir et qui vous évitera de très nombreuses morts (oui, c’est du vécu), est que la plupart des créatures que vous rencontrerez sont des monstres des ténèbres et ne peuvent être atteints par une simple épée, mais seulement par la lumière. Autrement dit, ne vous acharnez pas à les frapper inutilement avec votre épée : un simple coup de torche vous en débarrassera.
Bien que trop sombre, le jeu nous offre des graphismes agréables.
De l'âge de pierre à aujourd'hui
Au départ, vos biens se limiteront aux outils en pierre et aux quelques morceaux de métal que vous parviendrez à dégager de la carcasse de votre appareil. Pas vraiment de quoi survivre dans cette jungle hostile ! Le premier réflexe à avoir, comme dans tout jeu de survie, est de récolter du bois, la base de tout craft. Une fois le bois transformé en torches, il est temps de passer au minage. Comme dans un Minecraft ou un Terraria, une des activités qui occuperont la plupart de votre temps est bien entendu le minage. Mis à part le bois et le pétrole, l’ensemble des ressources dont vous pourriez avoir besoin se trouve en sous-sol. Il vous faudra donc arpenter les sous-terrains de la carte à la recherche de ressources précieuses. Dit comme ça, on croirait presque que c'est un jeu d'enfant... Détrompez-vous ! Tant que vous n'aurez pas d'armure convenable, vous n'aurez que très peu de chances de sortir en vie d'un face à face avec un monstre. Toutefois, à part vous faire perdre du temps à revenir au fond de votre galerie, mourir n'aura aucune influence sur le gameplay. Même votre inventaire en ressortira intact.
Un lit, des murs et quelques torches... il n'en faut pas plus pour construire une première maison.
Après quelques heures de jeu, votre équipement aura connu une avancée considérable : mobilier, armes, armures, et pour certains même, l’électricité. Rassurez-vous, même si vous avez l'impression de venir au bout de ce que le jeu a à vous proposer, vous êtes encore bien loin du compte. On finit toujours pas découvrir un nouveau minerai, qui nécessitera une nouvelle pioche, qui elle-même demandera de construire un nouvel établi et ainsi de suite. Bref, il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir.
Les nombreux établis et générateurs nécessaires demandent beaucoup de place.
Durée de vie
Avec une trentaine d’heures de jeu au compteur et seulement une très maigre fraction du jeu découverte, je peux vous assurer que de ce côté-là, vous en aurez pour votre argent. Le nombre incroyable de ressources et de crafts disponibles donnent envie de découvrir toujours plus la carte, que ce soit en surface, en profondeur voire même dans le ciel grâce au jet-pack. On ne s’en lasse que très difficilement et ça fait plaisir !
En visitant un peu les environs, vous tomberez peut-être sur de nouveaux biomes bien moins accueillants.
Et pour le futur ?
Depuis la sortie en France de la bêta fin 2012, Darkout n’a cessé d’offrir toujours plus de contenu : nouveaux mobs, crafts, biomes. Rien à redire là-dessus. Et ce n’est pas tout, puisque les développeurs nous ont déjà promis de nombreux ajouts parmi lesquels un mode multijoueur très prometteur. De quoi rentabiliser encore un peu plus les quelque huit euros dépensés à l’achat.
En conclusion
Mis à part quelques problèmes de lags et quelques bugs, Darkout nous promet de très nombreuses heures d'amusement. Allgraf nous offre ici un bon jeu indé comme on les aime : divertissant et addictif. Des mises à jour sont encore à venir d'ici sa sortie (la date n'a cependant pas encore été communiquée) et devraient même se poursuivre par la suite. Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à vous rendre sur le site d'Allgraf ou sur la page Steam du jeu qui a été récemment « Greenlighté » par la communauté.